Le premier workshop du projet COPPEREPLACE s’est tenu le 8 février pour présenter certaines des avancées techniques réalisées à ce jour. Ce workshop, organisé par la Plateforme technologique du vin en collaboration avec le CREDA, a réuni certains des membres du réseau de parties prenantes, qui a été créé dans le cadre du projet dans le but de maximiser l’impact de ses résultats.
La journée a débuté par une présentation du projet COPPEREPLACE, qui progresse selon son plan de travail pour réduire de manière significative l’utilisation du cuivre en viticulture, ainsi que son impact environnemental. À cette fin, treize entités espagnoles, françaises et portugaises ont uni leurs forces dans ce projet financé par le programme Interreg Sudoe.
Le workshop s’est ensuite concentré sur la présentation et l’évaluation de deux des principales activités techniques du projet : le test et l’application de produits émergents pour remplacer le cuivre comme agent de contrôle des maladies dans les vignobles, et le développement de stratégies de gestion des vignobles pour optimiser la distribution des produits phytosanitaires au moyen de systèmes de pulvérisation. Des experts du réseau de connaissances ont également pu apporter leurs connaissances et leurs idées dans ce domaine.
Parmi les résultats les plus pertinents à ce jour, le Vicure, le Glucosei et l’Asphositol ont été identifiés comme les options les plus intéressantes et les plus prometteuses comme alternatives à l’utilisation du cuivre. L’IFV effectue actuellement des tests en laboratoire pour examiner et comparer ces produits et, une fois cette phase d’analyse terminée, des essais seront réalisés à différentes échelles pour définir différents protocoles et niveaux de mise à l’échelle, comme établi dans le plan d’activité du GT1.
Une autre percée technique dans le cadre du GT3 de COPPEREPLACE a été le brevetage de l’utilisation de microcapsules pour la distribution de produits phytosanitaires. Il a été observé que le dépôt des différentes formulations sur le papier filtre est 30-40% plus élevé dans tous les cas, par rapport à une application traditionnelle de cuivre.
Le projet se concentre également sur l’analyse des sols. Le GT2 a ainsi avancé dans la caractérisation générale de 10 sols différents, en réalisant des expériences sur la lixiviation et la biodisponibilité du cuivre. Les résultats indiquent que le pH du sol est l’un des principaux facteurs responsables de la biodisponibilité du cuivre.